Un enfant à charge… et un fonctionnaire dans le landau

Par , Le 21 mars 2025 (Temps de lecture estimé : 5 min)

Élever un enfant en France, c’est aussi financer un autre… pour l’État. Près de la moitié des 234 000 € dépensés jusqu’à ses 25 ans partent en taxes et impôts. Et si l’État était le vrai co-parent ?

enfants etat copie

Depuis quelques jours, une étude refait surface des tréfonds des archives pour pigistes en mal de chiens écrasés . 

Selon une étude publiée en 2023 par HelloSafe et reprise depuis peu par tous les chiens de l’AFP, élever un enfant de sa naissance à ses 25 ans coûte en moyenne 234 000 euros à ses parents. Un chiffre colossal, souvent cité dans les médias pour illustrer le “poids” économique de la parentalité.

Mais ce chiffre cache une autre réalité: une part énorme de cette somme est en réalité absorbée par l’État, directement ou indirectement, à travers un système de ponctions multiples, fragmentées, et souvent invisibles.

1. Niveau de base : la TVA, l’impôt visible

On commence par l’évidence : la TVA, cet impôt prélevé à chaque achat. De l’alimentation (5,5 %) aux vêtements (20 %), en passant par les jeux, fournitures scolaires, ou transports, elle s’applique partout.

Sur les 234 000 € de dépenses parentales, on estime qu’au moins 60 % passent par des achats taxés à un taux moyen de 15 à 17 %.

Poids de la TVA directe : environ 25 000 à 30 000 €

2. Niveau intermédiaire : taxes spécifiques et charges intégrées

La plupart des postes de dépense pour un enfant sont assujettis à des taxes particulières :
– Carburant pour les trajets : ~60 % du prix est de la taxe
– Assurance voiture : jusqu’à 33 % de taxe sur la prime
– Électricité, gaz : plus de 30 % de taxes dans la facture
– Produits d’hygiène, téléphonie, équipements numériques : tous à 20 % de TVA minimum

Ajoutez 20 000 à 25 000 € supplémentaires uniquement en fiscalité sectorielle.

3. Niveau approfondi : fiscalité invisible intégrée aux prix

Cette couche est la plus insidieuse : celle que vous ne voyez nulle part sur votre ticket de caisse.

Quand vous payez un bien ou un service, vous ne payez pas que l’objet : vous financez aussi les charges sociales patronales, les impôts de production, les taxes professionnelles, les contraintes administratives, les obligations réglementaires… Le tout répercuté sur le prix final.

La France est championne du monde de cette fiscalité étouffante : plus de 47 % du PIB est prélevé sous forme de charges, cotisations, impôts divers.

Sur les 234 000 €, une part non négligeable — 30 000 à 35 000 € — correspond à cette fiscalité intégrée, silencieuse, systémique.

4. Niveau élargi : fiscalité en amont sur le revenu

Il faut le dire : pour dépenser, il faut d’abord gagner. Et gagner en France, c’est affronter un véritable parcours fiscal du combattant.

– CSG / CRDS
– Cotisations salariales
– Impôt sur le revenu

Un salarié doit souvent gagner 1,60 à 1,80 € brut pour obtenir 1 € net réellement disponible à la consommation.

Cela signifie qu’avant même d’acheter la première couche pour votre bébé, vous avez déjà payé l’État.

Estimation prudente : 30 000 € de plus sur le cycle de vie d’un enfant.

Le verdict : l’État est le co-parent de votre enfant… sans rien produire

Additionnons :

– TVA directe : ~25 000 €
– Taxes sectorielles : ~25 000 €
– Fiscalité intégrée : ~30 000 €
– Fiscalité sur les revenus : ~30 000 €

Total estimé : ~110 000 €

Sur 234 000 €, l’État capte potentiellement 46 % du coût d’un enfant. Un chiffre vertigineux.

Et le plus ironique ?

On vous dira que l’État “aide” les familles : allocations, crèche subventionnée, école gratuite. Mais cette aide est financée par vos propres impôts, et ne fait souvent que vous redonner une fraction de ce que vous avez versé.

C’est un système circulaire, opaque, et profondément déséquilibré.

Dans une société libre, une famille devrait pouvoir choisir :
– Comment elle élève ses enfants
– Ce qu’elle leur transmet
– Où va son argent

Dans le modèle français, l’État est un prédateur déguisé en bienfaiteur, qui vient collecter sa dîme sur chaque instant de votre parentalité.

Conclusion : en France, un enfant = deux financés… dont un pour l’État

Il ne s’agit pas d’un simple constat économique, mais d’un signal d’alerte civilisationnel.

Quand l’appareil d’État ponctionne la moitié du coût de votre vie familiale — sans votre consentement éclairé, sans transparence, et avec la promesse illusoire d’un “modèle social” — alors la parentalité devient un acte de résistance.

Élever un enfant libre dans un système étatisé n’est pas seulement un droit, c’est un combat.

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LE PICARD Exilé

Eric, libertarien, toujours en quête de renforcer la résilience de ma famille tout en demeurant étroitement connecté au monde qui m'entoure. Mes passions incluent la chasse, la nature, ainsi que la culture et la philosophie, qui nourrissent mon esprit au quotidien.