Le protectionnisme économique ne protège pas

Par , Le 25 juillet 2024 (Temps de lecture estimé : 4 min)

Ce texte clame haut et fort que le protectionnisme économique est une impasse. En fermant les frontières et en multipliant les règlementations, l’État ne fait qu’augmenter les coûts pour tout le monde. L’essai prône une ouverture totale des marchés, avec la suppression des taxes et des lois, pour favoriser une économie locale dynamique. La qualité des produits, serait alors garantie par la réputation des entreprises, offrant ainsi une solution gagnante pour les consommateurs.

protectionnisme

Fermer son économie, c’est du BDSM.

Le droitard socialiste moyen pense que fermer son économie est une super solution contre le méchant marché du Grand Capital de l’Enfer. Ce même mec veut acheter local pour encourager les produits locaux, un projet noble, mais la fermeture du marché de son pays va augmenter le prix des produits. Vous allez me dire : « Ok, pourquoi ? » Ahhhh c’est là que tout commence ! Le protectionnisme entraîne un cercle infernal de soumission des producteurs à l’État, d’où le sous-titre. La « protection » du marché entraîne la ruine des producteurs ET des consommateurs.

Les protéger tous et dans les ténèbres les lier

Je vais tenter de schématiser le cercle de l’enfer protectionniste. Tout commence par l’État, celui-ci va commencer à créer une loi. Celle-ci sera justifiée par l’État comme étant nécessaire à l’augmentation de la qualité sanitaire, à réduire la pollution ou autre formule justificatrice pour alimenter un programme électoral.

Suite à cette loi, le coût de production des entreprises augmentera pour se soumettre aux normes. Cette hausse de coût de production fragilisera le secteur, le rendant moins compétitif vis-à-vis des entreprises extérieures. Pour contrer cette fragilisation, l’État mettra en place des mesures protectionnistes pour limiter les dégâts causés par ces lois.

En interdisant la compétition, les consommateurs verront une hausse du coût des produits, car les compagnies concurrentes subiront des augmentations de tarifs douaniers ou d’autres mesures du genre. Les consommateurs commenceront ensuite à protester contre ces prix élevés, baissant ainsi la popularité du parti au pouvoir. Celui-ci devra donc ouvrir le marché aux compagnies externes pour calmer les foules.

Cependant, les producteurs protesteront, car l’augmentation des coûts de production à cause des lois les rendra moins compétitifs. Pour contrer ce phénomène, l’État subventionnera les entreprises et pour justifier ces subventions, ils créeront d’autres lois pour dire que la qualité des produits sera augmentée.

Ouvrir le marché, c’est le protéger.

Un sous-titre pute à clic comme je les aime ! Oui, je le pense réellement et je vais vous l’expliquer. Premièrement, il faut la suppression TOTALE des TAXES ET DES LOIS. Suite à ça, le coût de production baissera, ce qui augmentera le coût d’un même produit venant de l’extérieur de la localité. Je reformule : l’importation d’un produit sera plus chère que d’acheter le même produit dans le marché local. Les producteurs locaux auront de meilleurs bénéfices et ces bénéfices serviront au réinvestissement dans leurs entreprises, baissant ainsi leurs coûts de production. L’économie libertarienne est donc une économie localiste.

Les « mais si » et la conclusion.

Mais si les entreprises dans le monde libre ne baissent pas leurs prix ?

Elles ne seront pas compétitives et risquent de faire faillite.

Mais s’il n’y a plus de lois, les entreprises vont faire n’importe quoi !

Le pouvoir de la réputation est souvent sous-estimé. Une entreprise qui ferait de la merde aurait la réputation d’une entreprise de merde, donc elle ferait faillite.

Pour conclure, l’économie libertarienne est le meilleur moyen de protéger le marché local. Vous aurez une meilleure connaissance de l’origine de vos produits et aussi du mode de production. La réputation fera le tri des entreprises qui font de mauvaises choses donc au final, c’est totalement gagnant pour le consommateur.

Cet article t'a plu ? Partage-le !