L’affaire Annecy ou la crise de l’esprit

L’affaire Annecy ou la crise de l’esprit

Article de Reaver pour RE:POSSESSION

Une fois de plus, une affaire criminelle déchaîne les passions dans ce pays. Celle-ci se distingue par l’intensité de cette barbarie commise contre des enfants jouant dans un parc. Alors, certains s’affrontent pour savoir quels éléments bio-socio-culturels1 nationale ou d’origine de cet individu, l’auraient poussés à commettre ce geste. D’autres esprits plus intéressants tentent de chercher ce qui l’a amené en France. D’autres plus intéressants encore, essaient de comprendre notre impuissance imposée par le droit positif 2. Mais je vais développer ici une autre approche. Car que nous arrivent-ils ? Quelles hébétudes3 nous poussent à la léthargie ? Et pourquoi vouloir nous priver du droit d’agir ? C’est à ces questionnements que je vais m’attarder ici.

Des commentaires scientistes de l’affaire

Après avoir honteusement parlementé avec des bolchéviques. Je cernai l’esprit malade de ceux qui nièrent la légitimité des diverses solutions aux problèmes. Composer d’un contrôle plus restrictif de l’immigration par le “Léviathan”. Ou mieux encore, assurer le respect du seul droit, dit naturel4. Mais si ces derniers contestèrent la causalité entre immigration et délinquance. Le poids du réel ne peut leur faire nier la corrélation. Ce qui ne les empêcha en rien de refuser d’admettre ces mesures comme nécessaires. Nous sommes donc face à des individus n’accordant aucune importance à ce qui n’est démontré. Des scientistes privilégiant la démonstration d’une causalité à une gestion des risques avec des données imparfaites. Pour faire simple, nous sommes face à des individus qui, devant l’arrivée d’une immense vague, tenteraient de mesurer cette dernière. Dans le but de démontrer qu’il s’agirait  bien d’un tsunami avant de se mettre à l’abri. (Tout parallèle avec l’immigration serait fortuit.)

Vous comprendrez alors aisément pourquoi j’ai employé le terme de “maladie de l’esprit”. Des individus avec un minimum d’intuition n’agiraient pas ainsi. Ces derniers, si prompts à défendre la démonstration, n’ont jamais prouvé l’assertion suivante. “La concurrence est bonne partout sauf dans le domaine régalien, la santé et les infrastructures”. Peut-être faudrait-il poser la question à Acermandax, mais je m’égare. Analysons maintenant plus en détail le système de gestion des risques des scientistes et leur rapport à la bête.

Acermandax ne répondra pas à la question.


Les scientistes, leur gestion des risques et leur vie sans l’État

La gestion des risques des scientistes

Ces individus ne pensent à une gestion des risques qu’après avoir obtenu la certitude par la démonstration. Oubliant que, par nature, le monde est incertain. Et que, par conséquent, la certitude peut arriver trop tard. Ils ne pensent pas la gestion des risques. Mais alors, comment des gens qui ne pensent pas au risque peuvent-ils survivre dans notre bio-socio-culture ? Vous l’aurez sans doute deviné, grâce à l’État5. Le plus souvent ces gens sont soit étudiants, soit fonctionnaires. En outre, comment un entrepreneur pourrait survivre avec un tel état d’esprit ? Comment ferait-il face à un imprévu ? Il ne le pourrait tout simplement pas. Sans doute Frédéric Bastiat, dans “Baccalauréat et socialisme”, pourrait compléter le présent article, c’est à creuser.

Le scientiste6 est sorti du champ de la raison – en admettant qu’un jour il en fut.

Le scientiste ne propose pas de solution pour se protéger de l’agresseur, mais vous empêche de gérer votre risque. Il est donc un individu dangereux.

Les scientistes sans l’État

Alors naturellement, sans État – ou avec une mafia minimale – le temps aurait chassé ces individus au fil du temps. L’incertitude de la vie viendrait perturber leurs plans sans relâche. Nous aurions alors moins d’opposant au droit naturel ou la défense des frontières nationales. Seules solutions pour nous protéger de la criminalité étrangère et nationale d’ailleurs. La mafia reste donc le principal problème à éliminer, nous avons pour ainsi dire, du pain sur la planche. La première étape est naturellement la culture. La seule chose pouvant changer un maximum de gens. Les amener d’une part à comprendre le Droit et d’autre part à incarner des valeurs plus nobles. Nous avons tous pu constater l’inefficacité des débats politiques. Alors créez, bâtissez, et surtout RE:POSSESSION ! 

1 contraction de biologique et socio-culture. Le second désignant l’ensemble des phénomènes sociaux et culturels qui influencent les individus et façonnent leur comportement.

2 Droit [..] établi par une autorité divine ou humaine. cntrl 

3 Engourdissement et amoindrissement des facultés intellectuelles. 

4 dont font partis la légitime défense et le port d’arme 

5 mafia en français courant

6 Le scientiste est une attitude consistant à considérer que toute connaissance ne peut être atteinte que par les sciences [..] et qui attend d’elles la solution des problèmes humains. cntrl

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